Là-haut, malgré le froid, les doutes et les angoisses de la veille, je suis invincible. La vie devant moi, comme un océan de plaisirs, de rêves et de conquêtes ininterrompus. Ce n’est pas aujourd’hui que je meurs, pas ici, pas comme ça, pas comme eux.
Arthur Lachat, vingt ans et immortel, nous raconte avec une émotion poignante sa rencontre avec la mort. La sienne, frôlée dans une danse exaltante et sinistre. Celle des autres, tellement insaisissable qu’elle en est d’abord incroyable. Un chemin vers la mortalité parcouru dans la frénésie de la jeunesse, à grands coups de poings dans l’estomac. Un auteur choc, un style fougueux, un objet littéraire hors du commun.

D’un naturel curieux et journaliste de formation, il a vite décidé de passer de l’autre côté du miroir. Charpentier, cordiste et un jour peutêtre guide de haute montagne, il fait partie de cette génération en quête de sens, qui ne s’arrête plus à une expérience et n’a pas peur de virer de bord au gré de ses envies. Adepte du reportage d’immersion, il est persuadé qu’il faut bien vivre son sujet pour bien l’écrire. Sans volonté d’être exactement autobiographique, cet ouvrage constitue une véritable part de son histoire. Au pire, on meurt est son premier roman.

Auteur, réalisateur ou interprète
LACHAT Arthur